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BIOGRAPHIE

Né en 1943. Etudes scientifiques (aéronautique) qui sont suivies d'une carrière d'officier mécanicien dans l'Armée de l'Air (pendant 32 ans). Au cours d'une de ses affectations (base aérienne d'Avord), il fréquente le dimanche et le lundi soir l'école nationale des Beaux Arts de Bourges (1973-1975) puis rejoint la région parisienne et s'inscrit aux cours d'académie de la ville de Paris au 80 boulevard Montparnasse. Expose à plusieurs salons (salon Violet, Vanves, Brétigny, les Artistes français, salon national des Armées, Lions Club international) et dans des galeries parisiennes ou provinciales (Mandragore internationale, galerie Louis Carré, Galerie St-Jean l'Antique à Aix-en-Provence, galerie des peintres du Marais, galerie U-Pittracciu à Sartene en Corse, galerie de la Halle à Rieumes, Galerie de Sermur). Il prend sa retraite de l'Armée de l'Air en 1992 avec le grade de lieutenant-colonel pour se consacrer totalement à la peinture et aussi au piano. Ses premières oeuvres exposées en 1975 étaient essentiellement des paysages traités à la manière des peintres hollandais du XVIIIème siècle. Peu à peu, son style évolue avec un passage par l'expressionnisme, le non-figuratif (1996-1997), puis un retour au figuratif avec l'expérimentation de techniques différentes de la peinture à lhuile. En particulier, l'utilisation de crayons de couleur, pastels secs et gras, acrylique, puis mélange de ces différentes techniques. De 1997 à 2000, donne bénévolement des cours de dessin à l'école du Sacré-Coeur d'Ablon.
 
Plusieurs séries d’œ'oeuvres ont jalonné ces dernières années, vieilles maisons en ruines, châteaux forts démantelés, paysages corses, et feuilles mortes emportées par le vent. A partir de 2004, cette dernière représentation s’'organise de façon plus précise après la lecture d’un livre des frères Bogdanov traitant de la création de l’'univers. Les lignes directrices reprennent pour la composition d’'ensemble le S majuscule utilisé en particulier par Raphaël, fondateur de la peinture dite "maniériste". Sur ces lignes viennent se disposer certains éléments, toujours les mêmes, trois ou quatre, le jeu consistant à respecter les valeurs fondamentales de toute création artistique : l’'unité dans la variété et la variété dans l'’unité. Ainsi, les lignes deviennent des rubans puis des branches, les formes ovales se transforment en feuilles, les disques lumineux envahissent l’'espace, la forme pentalobé est une fleur. C’'est une évolution logique qui passe du plus simple au plus complexe. Il est aussi possible de remarquer que ces oeœuvres, qui se déploient dans l’'espace un peu à la façon "all over" de Jackson Pollock, ont chacune un équilibre interne très fragile qui peut être facilement détruit par la suppression d’'un élément ou par une couleur différente. Enfin, la technique se rapproche à nouveau de la peinture hollandaise des siècles passés, en particulier pour ce qui concerne le fond, ce qui entraîne pour chaque oeœuvre de nombreuses heures de travail. Mais il en faut pour recréer une certaine lumière, une certaine féérie, l’'aspect un peu magique d’'une nuit d’'été où tous les rêves peuvent devenir réels !…

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